2ème Edition > Chercheurs senior
SOUCEK Laura ICREA Chercheur à l'Institut d'Oncologie du Vall d'Hebron (Espagne)
BiographieLaura Soucek a obtenu son diplôme en 1996 en Sciences Biologiques à l'Université La Sapienza à Rome. Elle a obtenu son doctorat en Génétique et Biologie Moléculaire au Centre Acide Nucléique du Centre de recherche national, à Rome. En 2001 elle a rejoint l'Université de Californie à San Francisco, initialement comme post-doctorante et plus tard, en 2006 comme assistant-chercheur. Là, elle a publié dans les journaux internationaux les plus prestigieux incluant Nature, Nature Genetics, Nature Medicine, Cancer Cell and Molecular Cell Biology. Début 2011, Dr Soucek est à la tête d'une équipe de recherche (groupe Mouse Models of Cancer Therapies) à l'Institut d'Oncologie au Vall d'Hebron (VHIO), à Barcelone. Elle a reçu des récompenses et des subventions prestigieuses : le prix de l'AACR "Future Leaders, New Directions", une bourse Miguel Servet, le prix de la Fondation FERO, une subvention de l'Association Internationale pour la Recherche sur le Cancer (AICR) et une bourse du Conseil de Recherche Européen (ERC). En octobre 2014, elle a été nommée chercheur à l'ICREA (Institut Catalan pour la Recherche et les Etudes Avancées). En décembre 2015, elle a fondé Peptomyc SL, une entreprise dont l'objectif est d’utiliser des peptides Anti-Myc pour traiter le cancer. Thématiques de recherche
L'équipe du Dr Soucek travaille sur l’oncoprotéine Myc, dont la dérégulation est impliquée dans presque tous les types de cancer. Ils ont conçu un variant inactif dominant de Myc : Omomyc, afin d'étudier l'intérêt thérapeutique de l'inhibition de Myc sur les cellules cancéreuses. Cela a ainsi permis de démontrer le rôle thérapeutique de l'inhibition de Myc dans de nombreux modèles murins de cancer, tout en ne causant que de faibles et réversibles effets secondaires dans les tissus normaux. Ils ont aussi montré que Myc est une cible pharmacologique sûre pour beaucoup, voire tous les cancers. Le but de l'équipe est maintenant d'aller plus loin avec cette approche thérapeutique pour un usage clinique. Pour ce faire, une nouvelle génération de petites molécules inhibitrices de Myc, un peptide de pénétration cellulaire basé sur Omomyc (CPP) et des technologies de nanoparticule ont été développés. De tels potentiels traitements novateurs pourraient s'ajouter à notre arsenal thérapeutique contre la majorité des cancers. Sources : Sites Internet VHIO et ICREA
Mots clefs
cancer, Myc, oncogène, thérapie moléculaire
Principales publications scientifiques
SANFEY Alan Directeur du Laboratoire des Sciences de la Décision au niveau Neural (NDSL)
BiographieAprès des études de psychologie à l’University College à Dublin (Irlande, Licence avec mention en 1995), Alan Sanfey est allé à l’Université du Colorado pour se spécialiser en psychologie cognitive (Doctorat en 2001). Il a passé deux ans en post-doctorat à l’Université de Princeton (Etats-Unis) avant d’être nommé professeur associé à l’Université d’Arizona (Etats-Unis) en 2004. En parallèle de ce poste, il est également directeur de l’équipe “Decision Neuroscience” à l’Institut Donders pour le Cerveau, la Cognition et le Comportement à Nijmegen (Pays-Bas) depuis 2009. Alan Sanfey est le directeur du Laboratoire des Sciences de la Décision au niveau Neural (NDSL) possédant trois antennes de par le monde : à l’Université d’Arizona, à l’Institut Donders et à l’Université de Trente (Italie). Il a reçu pour ses travaux de prestigieux prix et bourses dont une bourse européenne “ERC starting grant” en 2013, un prix de la Fondation Scientifique Nationale en 2012, un prix scientifique de la province de Trente en 2008 et un prix de l’Institut National du Vieillissement en 2007. Thématiques de recherche
Au sein du laboratoire international NDSL, Alan Sanfey s’intéresse à découvrir les corrélats psychologiques et neuronaux sous-tendant nos choix et décisions.Les neurosciences de la décision permettent une toute nouvelle approche de l’étude de la prise de décision à la fois individuelle et en interaction avec l’environnement grâce à la combinaison de méthodes expérimentales comportementales, de neuroimagerie et l’usage de modèles issus de la théorie économique formelle. Cette méthodologie permet d’améliorer nos connaissances sur l’existence possible de mécanismes de comptabilité permettant aux humains de décider et de juger leurs actions en mettant en adéquation ces modèles avec la neurobiologie intrinsèque à ces processus.L’étude de processus cognitifs de haut-niveau, comme la prise de décision dans un contexte d’investissement risqué ou d’une stratégie au cours d’un jeu compétitif avec un adversaire, permet de fournir des indices importants sur les mécanismes fondamentaux permettant cette prise de décision. Un objectif à plus long terme de son groupe de recherche consiste en l’utilisation des connaissances tirées de ces études afin d’adapter les pratiques en débat public, par exemple en comprenant comment les conséquences attendues influencent les décisions financières et du système de santé.
Sources: Sites internet Groupe de recherche "Decision Neuroscience "(http://www.ru.nl/donders/research/theme-2-perception/decision/) et NDSL (http://www.decisionneurosciencelab.com/) Mots clefs
Emotion et connaissance dans la prise de décisions, risque et incertitude, conflit de décision, justice et coopération, jugement humain, dynamique neurale Principales publications scientifiques
|